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Nutrition proteine et sante

Nutrition proteine - diabète et cholestérol

Apports protéiques et syndrome métabolique (diabète II, cholestérol, hypertension, excès pondéral)

L’apport en protéines représente habituellement de l’ordre de 15 à 20 % de notre apport calorique.

Plusieurs arguments suggèrent qu’un apport accru en protéines, de l’ordre de 20 à 30% peut exercer des effets bénéfiques dans la prévention du syndrome métabolique. Un apport élevé en protéines stimule en effet la satiété et la thermogenèse post-prandiale (effort énergétique nécessaire à l’assimilation des protéines), toutes deux susceptibles de prévenir l’excès de poids, principal facteur de résistance à l’insuline*.

Une diète riche en protéines améliore la sensibilité à l’insuline et l’équilibre glycémique en cas de diabète II et diminue la formation de la plaque d’athérome liée au syndrome métabolique.

Ces effets bénéfiques pourraient résulter d’une augmentation de l’oxydation des graisses  favorisée par le remplacement d’une partie des glucides alimentaires par les protéines (Blaak, 2006). Enfin, l’apport élevé en protéines diminue la perte de masse maigre lors de la perte de poids.

Ces arguments expliquent pourquoi une alimentation en protéines maigres est de plus en plus recommandée dans la prévention du syndrome métabolique.



* la résistance à l’insuline est un des gros problèmes du diabète sucré, on voit d’ailleurs se développer actuellement de nombreux médicaments pour lutter contre ce problème, médicaments qui viennent s’ajouter aux médicaments « classiques » hypoglycémiants:

La résistance des cellules à l’action de l’insuline entraîne deux phénomènes très néfastes pour l’organisme : une sécrétion d’insuline réflexe permanente et un manque de nutrition chronique de certains organes majeurs, entraînant leur dégénérescence.